Capturer la musique par l’image, un défi perdu d’avance. Au pied de la scène, bousculé, bousculant, le photographe s’acharne pourtant.
Ces notes qui l’animent, il veut les voir.
Évidente confusion des sens.
Pour que cela marche, il faudrait à ces images un décalage, une aura qui ferait d’elles autre chose. Une note bleue exhaustive, libérant l’image de toute fioriture. Comme un dessin du mouvement musical, qui, à défaut de capturer le son, figerait les corps transportés par son passage.